La seconde part de la campagne de masse de vaccination contre la COVID-19 a été lancée le 13 décembre à Koundoul (Kalambari), dans la province du Chari-Baguirmi par le Ministre de la Santé publique et de la Prévention en présence des partenaires et des autorités administratives, militaires, traditionnelles et des populations cibles âgées de plus de 18 ans.
Selon, le Représentant de l’OMS au Tchad, Dr. Jean-Bosco Ndihokubwayo, « la COVID-19 proceed d’être une menace pour la sécurité sanitaire mondiale avec son corolaire de paralysie des systèmes nationaux de santé mais aussi de l’économie ». La vaccination se veut ainsi, une arme efficace pour prévenir les cas de COVID-19 sévère et grave à la base des hospitalisations et des décès.
En mars et juillet 2022, les deux premières campagnes de vaccination de masse ont permis de vacciner plus de 3 tens of millions de personnes pour un coût de 10 tens of millions de {dollars} américains. Les efforts continuent, pour une couverture vaccinale d’au moins 48% de personnes âgées de 18 ans et plus d’ici la fin d’année.
Cette seconde part de campagne de vaccination contre la COVID-19 couvre 10 provinces. Il s’agit de soixante- treize (73) districts sanitaires soit neuf cent soixante-sept (967) zones de responsabilités dans la région sud du Tchad.
La campagne s’est tenue du 13 au 22 décembre 2022 avec l’objectif de vacciner toutes les personnes âgées de 18 ans et plus ayant reçue une dose de vaccin ou n’ayant jamais reçu de dose de vaccin contre la COVID-19 soit 3 143 253 personnes à vacciner avec le vaccin Johnson & Johnson.
Pour Dr. Abdelmadjid Abderahim, Ministre de la Santé publique et de la Prévention, « l’engagement est pris afin de redoubler d’efforts pour que chaque citoyen faisant partie de cette inhabitants cible soit immunisé ».
Vacciner contre la COVID-19, c’est contribuer à la préservation de la sécurité sanitaire nationale voire mondiale automobile les virus n’ont pas de frontières. Dr Abdelmadjid Abderahim a insisté sur la sensibilisation des groupes vulnérables à vacciner. Il s’agit essentiellement du personnel de santé, des malades souffrant de diabète ou d’hypertension et d’autres maladies chroniques. Les personnes âgées de plus de 60 ans sont aussi ciblée, automobile c’est dans ce groupe vulnérable que sont dénombrés l’essentiel des cas sévères et graves de COVID-19, à l’origine d’hospitalisation et de décès.
L’Organisation mondiale de la Santé au Tchad, a ainsi accompagné les autorités sanitaires du pays dans cette seconde part de campagne dont le coût a été estimé à 4,7 tens of millions de {dollars}. Une grande équipe de l’OMS a également été déployée avec les équipes cadre des délégations sanitaires et des districts dans les activités de vaccinations sur le terrain et la supervision.
Comme, l’avait mentionné le gouverneur du Chari-Baguirmi, Ahmat Abdellah Fadoul lors du lancement, il était aussi essential de miser sur la mobilisation et la sensibilisation pour convaincre ceux qui sont encore réticents à la vaccination puis barrer la route aux fausses informations et aux rumeurs autour des vaccins.